ROME – Le pape François a commémoré lundi, pour la première fois en 11 ans de pontificat, la fête de la dédicace de sa basilique romaine préférée en y célébrant les vêpres et en priant pour que la Vierge Marie intercède pour obtenir le don de la paix pour le monde.
S’adressant aux fidèles réunis dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, l’une des quatre basiliques papales de Rome, le pape a demandé à Marie d’intercéder pour obtenir « la paix, cette paix qui n’est vraie et durable que lorsqu’elle jaillit des cœurs repentis et pardonnés ; cette paix qui vient de la Croix du Christ et de son Sang qu’il a pris à Marie et versé pour la rémission des péchés ».
Il s’exprimait lors d’une cérémonie spéciale des Vêpres du 5 août marquant la fête de la Dédicace de Sainte-Marie-Majeure, la basilique préférée du pape François à Rome, qu’il visite avant et après chaque voyage international pour prier devant la célèbre Maria Salus Populi Romani icône conservée dans une chapelle à côté de l’autel principal.
Selon la tradition, la basilique aurait été construite à la suite d’un miracle impliquant une chute de neige inhabituelle au milieu de l’été.
Selon la légende, la Vierge Marie serait apparue en rêve au pape Libère (352-366) et à deux pieux citoyens romains, un homme et sa femme, leur demandant qu’une église soit construite en son honneur sur le site d’une chute de neige qui aurait lieu dans la nuit du 4 au 5 août.
(A Rome, août est un mois si insupportablement chaud que la plupart des Romains ferment leurs entreprises et prennent deux semaines de congé obligatoires pendant cette période. La neige à Rome est également une rareté, se produisant au plus une fois par décennie, voire moins.)
La tradition veut que lorsque la neige tomba, le pape Libère traça les contours de l’église dans la poussière blanche qui recouvrait le sol et que la construction commença. La basilique fut achevée un siècle plus tard par le pape Sixte III (432-440), après le concile d’Éphèse de 431, qui déclara Marie Mère de Dieu.
Une fête spéciale a ensuite été créée pour la « Dédicace de la Basilique Sainte-Marie-Majeure », qui est marquée chaque année par une célébration de trois jours culminant avec une messe finale au cours de laquelle une pluie de pétales de fleurs blanches tombera du plafond de la basilique pour commémorer la chute de neige miraculeuse de 358.
Cette année, la célébration a commencé vendredi 2 août avec une messe célébrée à la basilique par Mgr Giovanni Cesare Pagazzi, secrétaire du Dicastère pour la culture et l’éducation du Vatican, et une messe le 3 août à la basilique célébrée par Mgr Nunzio Galantino, président émérite de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA).
Le dimanche 4 août, les Vêpres ont eu lieu dans la basilique, suivies d’une messe célébrée par Mgr Piero Marini, ancien Maître des célébrations liturgiques pontificales et président émérite du Comité pontifical des Congrès eucharistiques internationaux.
Une première pluie de pétales blancs a été effectuée lors d’une messe célébrée lundi matin par le cardinal Stanislaw Rilko, archiprêtre de la basilique. Une deuxième pluie de pétales blancs est prévue lors de la prière du Magnificat lors des vêpres présidées par le pape François.
Dans son homélie des Vêpres, François s’est concentré sur les images des chutes de neige, qui, selon lui, évoquent « l’émerveillement et l’étonnement » chez l’humanité, et sur l’icône Maria Salus Populi Romani conservée dans la basilique.
La chute de neige miraculeuse, a-t-il dit, peut être interprétée comme « un symbole de grâce, c’est-à-dire d’une réalité qui allie beauté et gratuité ».
« La grâce ne se mérite pas, et encore moins ne s’achète pas. Elle se reçoit seulement comme un don. Elle est donc totalement imprévisible, comme une chute de neige en plein été à Rome. En effet, la grâce suscite l’émerveillement et l’étonnement », a-t-il déclaré.
Il s’est ensuite tourné vers l’icône, qui est une ancienne icône byzantine de Marie et de l’Enfant Jésus, traditionnellement considérée comme ayant été peinte par saint Luc l’évangéliste et qui serait arrivée à Rome au 6e siècle.
L’icône, qui fut longtemps appréciée par les jésuites, est l’une des images les plus appréciées et les plus vénérées de Rome. Au fil des siècles, on lui a attribué des exploits miraculeux tels que la fin de la peste noire et d’une épidémie de choléra, ou encore la victoire lors de la bataille de Lépante.
Le lien du pape François avec l’icône remonte à son élection comme pape. Le 14 mars 2014, au lendemain de son élection, il s’est rendu dans la basilique pour prier et offrir son pontificat à l’intercession de Marie. Depuis lors, il a visité l’image avant et après chaque voyage international pour prier pour le voyage et ses fruits.
Couronné canoniquement pour la première fois en 1838 par le pape Grégoire XVI et une seconde fois en 1954 par le pape Pie XII, le « Salus », comme on l’appelle familièrement, a une histoire de tendances miraculeuses et est actuellement hébergé dans la chapelle Pauline de Sainte-Marie-Majeure, également connue sous le nom de chapelle « Borghese ».
Parlant de la basilique, le pape François a déclaré qu’elle est le « joyau » de la basilique et que c’est à partir de l’image de Marie et de son divin fils que « la grâce acquiert pleinement sa forme chrétienne ».
« La grâce apparaît dans sa concrétude, dépouillée de tout vêtement mythologique, magique et spiritualiste toujours présent dans la sphère religieuse », a-t-il déclaré.
Marie, a-t-il dit, faisant allusion au dogme catholique de l’Immaculée Conception, « est pleine de grâce, conçue sans péché, immaculée comme la neige fraîchement tombée ».
Dans l’icône, Jésus, dit-il, tient un livre sacré dans sa main gauche tout en donnant une bénédiction de la main droite, « et la première à être bénie est sa mère, bénie entre toutes les femmes… En lui seul habite toute la plénitude de la divinité ; et elle, le visage découvert, reflète sa gloire. »
« C’est pourquoi les fidèles viennent demander une bénédiction à la Sainte Mère de Dieu, car elle est la médiatrice de la grâce qui coule toujours et seulement par Jésus-Christ, par l’action de l’Esprit Saint », a déclaré le pape, notant que d’innombrables pèlerins sont attendus à la basilique et à l’icône lors du prochain Jubilé de l’espérance en 2025.
« Aujourd’hui, nous sommes réunis ici comme une sorte d’avant-garde, invoquant son intercession pour la ville de Rome et pour le monde entier, en particulier pour la paix, cette paix qui n’est vraie et durable que lorsqu’elle jaillit de cœurs repentis et pardonnés », a déclaré François.
Il a prié pour « cette paix qui vient de la Croix du Christ et de son Sang qu’il a pris à Marie et versé pour la rémission des péchés », et a conclu son homélie en demandant à Marie d’intercéder pour tous les présents.
Lors d’une interview avec la journaliste mexicaine Valentina Alazraki en décembre dernier, le pape François a révélé qu’en plus de n’avoir aucune intention de démissionner, il avait déjà prévu d’être enterré à Sainte-Marie-Majeure après son décès.
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L’Importance de la Prière à Marie
L’invocation à Marie représente un élément crucial de la foi chrétienne, profondément ancrée dans la doctrine catholiques depuis des siècles. C’est un roc sur lequel les croyants s’appuient pour trouver confort, guidance et intercession dans leur relation envers Dieu. À travers les âges, cette piété a été renforcée par les enseignements de la Bible, les traditions de l’Église, et le modèle des saints qui ont témoigné de leur respect à Marie en tant que bienveillante.
L’application du Ave Maria
Le rosaire occupe une place centrale au sein de la spiritualité de nombreux croyants. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les fidèles se plongent dans les événements de la vie de Jésus et de Marie, renforçant leur connexion spirituelle avec le divin. Chaque Ave Maria récité, ils expriment leur foi en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son livre sur la vraie dévotion à la Sainte Vierge, invite les fidèles à méditer régulièrement des différents mystères du rosaire afin de renforcer leur lien avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, transmise de génération en génération, reste un phare spirituel pour les croyants, les aidant à se connecter avec la divine Dame du Ciel.
L’encouragement à prier
Joignons nos cœurs dans la prière, frères et sœurs, dans l’unité de notre espérance, en nous tournant vers Marie, la mère de Jésus. Dans notre monde tourmenté par la guerre et la discorde, recourons à la prière comme un moyen de trouver la sérénité et l’harmonie. On peut exprimer une intention de prière pour la Vierge Marie en sollicitant les bénévoles. Que nos supplications montent vers le ciel, comme une offrande agréable par Dieu, afin qu’il guide nous guider nos chemins sur le chemin de la justice et de la vérité. Saint Paul nous exhorte dans ses épîtres à maintenir une prière incessante, quelle que soit la situation, afin que notre connexion avec Dieu reste constante et passionnée. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, a la capacité de changer nos cœurs et d’influer le destin de l’histoire.
Les leçons du Pape François
Le Saint-Père, dans ses enseignements éclairés, disponibles grâce à Bayard, nous rappelle la signification de la prière quotidienne. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous incite à cultiver une relation personnelle avec Dieu, en se fondant sur la contemplation des Écritures et la pratique du Rosaire. Sa manière d’être d’humilité et de compassion nous encourage à approfondir nos prières et à chercher la présence divine dans chaque aspect de notre quotidien. Le pape Jean-Paul II, dans son encyclique portant sur la foi chrétienne, nous souligne que la prière est la base de la vie de foi et c’est par elle que nous nous unissons à la volonté divine. La prière, transmise par les pontifes de génération en génération, est un phare d’espoir dans les tempêtes, une base solide auquel nous pouvons compter.
Les publications attribués à Lelièvre et Hubert
Au sein de la pratique religieuse, l’église préconise le recours à la prière, et lors de les moments de prière, les fidèles accomplissent le signe de croix et récitent l’Ave Maria. Des théologiens modernes, tels que Lelièvre et Hubert, nous incitent aussi à réfléchir sur la puissance de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs publications, abondant en enseignements spirituels, nous guident sur le chemin de la foi et nous invitent à puiser dans les trésors de la tradition chrétienne pour enrichir notre spiritualité. En réfléchissant sur leurs ouvrages, nous trouvons de nouvelles voies de développer notre connexion avec le divin et de progresser dans la sainteté. L’apôtre Jean, dans son évangile, nous rappelle que la prière est une puissante voie de demeurer en communion avec Dieu et de bénéficier ses bénédictions. Chaque passage de leurs publications est semblable à une invitation à une prière fervente et à une existence imprégnée de la présence divine. Dans notre quête de connexion spirituelle, chaque œuvre lue devient un appel à s’élever vers le divin, par le biais de la méditation et la contemplation.
L’acte de prier dans la chapelle
Au sein de nos chapelles simples ou grandioses, tournons-nous vers Dieu en toute confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos supplications avec amour et sollicitude. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, constitue une offrande à notre divin Créateur ainsi qu’à la Vierge Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des occasions de faveur divine et de renouvellement de notre esprit, nous renforçant pour affronter les épreuves avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous enseigne la valeur de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, est une rencontre avec la divinité, une étape sur le chemin de la transformation intérieure. À travers les Écritures saintes, tout disciple est invité à contempler la croix du Christ, à réfléchir à son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans sa grâce rédemptrice.
L’acte de prier comme médecine pour l’âme
Tel un thérapeute pour notre être intérieur, la prière nous apaise et nous fortifie au cours des périodes de douleur et de désespoir. Elle nous rappelle que Dieu est toujours avec nous, même dans les moments les plus sombres de notre existence. En nous penchant vers lui dans la prière, nous découvrons la force intérieure nécessaire pour surmonter les épreuves et pour affronter l’avenir avec espoir et confiance. La prière est semblable à une source d’eau vive qui apaise notre soif spirituelle et, sur notre chemin de foi, nous régénère.
À chaque prière murmurée, à chaque intention confiée, notre âme trouve un soulagement divin, une guérison céleste, qui transcende les limites de notre condition terrestre. Chaque verset de la Bible nous invite à échanger avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à accueillir sa grâce transformatrice.
Un regard différent sur l’invocation à Marie
L’invocation de Marie est une pratique étroitement enracinée dans la tradition catholique chrétienne, proposant un précieux lien spirituel pour les adeptes de tous horizons. En tant que mère spirituelle et intermédiaire, elle est invoquée avec ardeur dans les moments de besoin et de reconnaissance. Le chapelet, avec ses mystères contemplatifs, accompagne les croyants dans leur parcours religieux, les encourageant à méditer sur Jésus, son fils, à travers les yeux de la Vierge Marie. Cette dévotion à Marie se reflète dans les lieux saints comme le sanctuaire de Lourdes, où les visiteurs se rassemblent pour rechercher réconfort et guérison, symbolisant le lien profond entre la foi catholique et la vénération de la Vierge Marie. Les écrits inspirants de théologiens tels que Lelièvre et Hubert fournissent une réflexion précieuse sur l’importance de la prière à Marie et son impact sur la spiritualité des croyants. À travers la lecture attentive de livres dévotionnels et bibliques, les fidèles élargissent leur compréhension de la dévotion mariale et nourrissent une connexion plus étroite avec Marie, notre mère dans la foi. Dans un monde où prédominent les conflits et les troubles, la dévotion à Marie est un sanctuaire de tranquillité et d’espoir, incitant chaque individu, indépendamment de son rang dans la foi catholique, à s’adresser à la Vierge Marie avec confiance et dévotion. Prions donc ensemble, avec un cœur sincère et humble, en reconnaissant Marie comme notre mère et notre intercesseur, en lui confiant nos vœux et nos aspirations les plus profondes. Dans cette démarche de foi, chaque fidèle est appelé à suivre la voie des prières et des désirs du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles précieuses fournies par des plateformes comme Aleteia. De cette manière, avec un cœur humble et une foi sincère, adressons notre prière quotidienne à Marie, lui demandant son intercession affectueuse, et la force de continuer dans la prière fervente.
Que notre dialogue avec le sacré constitue notre refuge et notre réconfort dans toutes les circonstances. Que nous nous orientions vers Marie, notre mère céleste, avec une foi inébranlable et un cœur ouvert, en ayant conscience qu’elle intercède pour nous devant son fils bien-aimé. Que la prière nous mène vers la voie de la sainteté, nous rapprochant toujours plus de Dieu et de son amour éternel.
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