Si on leur demandait d’énumérer les fêtes mariales du mois d’août, la plupart des catholiques répondraient simplement « l’Assomption ».
Si l’on demandait aux catholiques quelles autres fêtes mariales sont célébrées en août, ils ne sauraient dire grand-chose. C’est probablement parce que l’Assomption de la Sainte Vierge Marie est un jour de fête obligatoire aux États-Unis, et que notre attention est donc attirée sur elle parce que nous sommes tenus d’aller à la messe ce jour-là.
Mais il y a d’autres fêtes de Marie tout au long du mois que nous ne voulons pas négliger.
Les journées spéciales en l’honneur de Marie font partie de la tradition catholique depuis la fin du premier siècle.
Des fresques de Marie avec et sans le Christ ont été découvertes dans les catacombes romaines.
Depuis lors, la dévotion à Marie s’est étendue aux jours saints que nous observons habituellement au cours de l’année liturgique. Les fêtes mariales relèvent de la doctrine de la communion des saints, dans laquelle nous sommes appelés à honorer ceux qui ont été élevés à la perfection.
Le rôle de Marie est primordial par rapport à celui des saints, et c’est pourquoi l’Église attribue des fêtes en son honneur pour souligner son rôle dans l’histoire du salut.
Les fêtes mariales du mois d’août nous donnent un aperçu de la vie de Marie et de son rôle de Mère de Dieu.
Il existe de nombreuses façons de commémorer les fêtes de Marie : en assistant à la messe, en célébrant une heure sainte ou simplement en récitant un chapelet supplémentaire. Nous pouvons même célébrer cela avec un dîner ou un dessert spécial.
— 2 août : Notre-Dame des Anges
Aujourd’hui, nous commémorons la dédicace de l’église de Portuincula (petit bout de terre), près d’Assise, en Italie. Du vivant de saint François, se trouvait à cet endroit une petite église ancienne qui remontait au VIe siècle. Saint François aimait cette église parce que c’est là qu’il a reconnu sa vocation.
En 1211, saint François acquit l’église des Bénédictins, la répara et en fit la première église de l’ordre franciscain. Comme on y entendait souvent de merveilleuses voix angéliques, on l’appela Notre-Dame des Anges. Cinq ans plus tard, saint François reçut du pape Honorius l’indulgence de la Portuincula en guise de cadeau pour la dédicace de la chapelle.
Sur son lit de mort, saint François confia l’église aux soins particuliers de ses confrères franciscains et, au XVIe siècle, la petite chapelle fut consacrée basilique Sainte-Marie-des-Anges. En 1921, le pape Benoît XV accorda le privilège de l’indulgence à tous les visiteurs pendant un an, et une législation ultérieure accorda l’indulgence à tous les fidèles le 2 août de chaque année (ou le dimanche suivant) avec la permission de l’évêque local.
— 5 août : Notre-Dame des Neiges
Ce jour marque la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome, également connue sous le nom de Notre-Dame-des-Neiges. Le mémorial commémore la dédicace de la basilique érigée à l’origine sur la colline de l’Esquilin à Rome par le pape Libère au IVe siècle. Quelques années plus tard, le pape saint Sixte III dédia l’église à Notre-Dame car la maternité divine de Marie venait d’être proclamée comme article de foi lors du concile d’Éphèse. La basilique Sainte-Marie-Majeure est la cathédrale mariale la plus importante du monde occidental.
Le titre de Notre-Dame des Neiges remonte à une légende du Moyen-Âge qui raconte l’histoire d’un couple riche et sans enfants qui désirait faire de Marie l’héritière de leur fortune. Ils priaient sans cesse pour découvrir le souhait de Marie à leur égard.
Dans la nuit du 4 août, la Sainte Vierge fit part de son souhait au couple et au pape Libère : qu’un sanctuaire soit construit à cet endroit, sur la colline de l’Esquilin, afin qu’ils le voient couvert de neige le lendemain matin. Accompagné de clercs et de laïcs, le pape se rendit en procession sur place et trouva un site recouvert de neige, malgré la chaleur intense du mois d’août à Rome. Le pape Libère ordonna immédiatement la construction de l’église mariale à cet endroit.
Le pape saint Sixte III fit remplacer l’église primitive par une plus récente et plus grande en 432, et la célébration de la fête de Notre-Dame des Neiges commença dans cette église en 435. Dès lors, la fête fut étendue à toute la Rome, et en 1568, le pape Pie V l’étendit à l’Église universelle.
À l’intérieur de la basilique se trouve l’une des plus anciennes images de Marie, Salus Populi Romani (« Salut du peuple romain »), que le pape François visite souvent.
La tradition attribue ce tableau à saint Luc et des répliques en ont fait le tour du monde. Il est également installé comme image de grâce à Ingolstadt, en Allemagne, sous le titre « Mère trois fois admirable ».
— 13 août : Notre-Dame, refuge des pécheurs
Cette fête remonte à l’époque de saint Germain de Constantinople au VIIIe siècle.
Ce titre dépeint Marie comme la nouvelle Ève. Ève fut l’instrument de la chute des humains dans le péché originel et de leurs souffrances ultérieures. Marie, en revanche, est l’instrument du salut des humains et de leur guérison par son accord de devenir la mère du Rédempteur.
La position de Marie en tant que mère de Jésus lui confère des capacités d’intercession particulières, notamment pour intercéder pour sa miséricorde envers les pécheurs.
— 15 août : L’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
Dès le cinquième siècle, l’Église de Jérusalem célébrait la fête de Marie le 15 août, qui devint connue dans l’Église d’Orient comme « le jour où Marie expira ». Au septième siècle, elle fut introduite dans l’Église d’Occident sous le nom d’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie. C’est l’une des plus anciennes fêtes de Marie et elle commémore sa mort et son assomption, corps et âme, au ciel.
Bien que la mort de Marie ne soit pas documentée (et certains spécialistes soutiennent qu’elle a été élevée au ciel juste avant sa mort), la tradition veut qu’elle soit morte à l’âge de 72 ans, soit à Éphèse, soit à Jérusalem. Le pape Pie XII a proclamé le dogme de l’Assomption le 1er novembre 1950. Une légende raconte que les apôtres auraient trouvé des fleurs en ouvrant le tombeau de Marie.
— 22 août : Reine de Marie
Le pape Pie XII a décrété et institué la fête de la Reine Marie le 11 octobre 1954 dans son encyclique « Ad Caeli Reginam » (« À la Reine du Ciel »). À l’origine, la fête était célébrée le 31 mai, mais elle a été reportée au 22 août dans le calendrier romain révisé de 1969.
« Marie aussi, en tant que mère du divin Christ, en tant que sa compagne dans la rédemption, dans la lutte contre ses ennemis et dans sa victoire finale sur eux, participe, quoique de façon limitée et analogue, à sa dignité royale. En effet, de son union avec le Christ, elle atteint une éminence rayonnante qui dépasse celle de toute autre créature ; de son union avec le Christ, elle reçoit le droit royal de disposer des trésors du Royaume du divin Rédempteur ; de son union avec le Christ dérive enfin l’inépuisable efficacité de son intercession maternelle auprès du Fils et de son Père », écrit le pape Pie XII.
Que nous célébrions les fêtes mariales du mois d’août en grande ou en petite pompe, prendre le temps de réfléchir à leur histoire et à leur signification peut nous aider à mieux comprendre le rôle vital de Marie dans notre salut. Passer du temps avec elle, en réflexion privée ou en prière formelle, peut accroître notre amour pour elle et nous obtenir des grâces pour notre sanctification.
Marge Fenelon écrit depuis le Wisconsin.
Le Rôle de la Dévotion Mariale
La prière à Marie représente un élément crucial de la spiritualité chrétienne, profondément ancrée dans la doctrine catholique depuis des siècles. C’est un roc sur lequel les croyants s’appuient pour trouver réconfort, guidance et intervention dans leur relation envers Dieu. Au fil du temps, cette pratique de dévotion a gagné en force par les enseignements de la Bible, les traditions de l’Église, ainsi que le modèle des saints et saintes qui ont témoigné de leur respect à Marie en tant que aimante.
L’accomplissement du Chapelet
Cette prière traditionnelle mariale occupe une place centrale dans la vie spirituelle de un grand nombre de fidèles. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les dévots méditent dans les événements liés à Jésus et Marie, renforçant leur connexion spirituelle avec eux. Chaque Ave Maria récité, ils manifestent leur foi en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, encourage les chrétiens à pratiquer régulièrement la méditation sur les mystères du rosaire pour approfondir leur lien avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, héritée de génération en génération, demeure un phare spirituel pour ceux qui ont la foi, les aidant à se connecter avec la divine Dame du Ciel.
L’encouragement à prier
Unissons-nous dans la prière, frères et sœurs, dans notre confiance, en Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre monde tourmenté par les conflits et la discorde, optons à la prière pour trouver de retrouver la paix et l’harmonie. Les catholiques du monde entier peuvent exprimer une sollicitation pour la Vierge Marie grâce à notre site. Que nos prières montent vers le ciel, comme une offrande reçu avec faveur par Dieu, afin qu’il guide nous guider nos pas sur la voie de la vérité et de la justice. L’apôtre Paul nous exhorte dans ses lettres à prier sans cesse, en toutes circonstances, afin que notre connexion avec Dieu reste solide et passionnée. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, possède la capacité de transformer les cœurs et de modifier le destin de l’histoire.
Les leçons du Souverain Pontife
Le Saint-Père, à travers ses écrits inspirés, disponibles grâce à Bayard, nous souligne la valeur de la prière journalière. À travers ses discours et ses audiences, il nous encourage à cultiver une relation personnelle avec le divin, en s’appuyant sur la méditation de la Parole biblique et la récitation du rosaire. Sa conduite d’humilité et de compassion nous inspire à approfondir davantage notre prière et à rechercher la présence divine dans chaque aspect de notre vie. Saint Jean-Paul II, dans son écrit sur la foi chrétienne, nous rappelle que la prière quotidienne constitue le fondement de la vie de foi et c’est par elle que nous nous unissons au divin. La prière, transmise par les pontifes de génération en génération, est une bouée d’espoir dans les tempêtes, un roc solide sur lequel les âmes peuvent s’appuyer.
Les publications écrits par Lelièvre et Hubert
Au sein de la pratique religieuse, l’église préconise la prière, et lors de les moments de prière, les croyants accomplissent le signe de croix tout en récitant l’Ave Maria. Des théologiens modernes, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la puissance de la prière, à travers leurs écrits inspirants. Leurs ouvrages, abondant en enseignements spirituels, nous guident sur le chemin de la foi et nous invitent à puiser dans les richesses de la tradition chrétienne pour nourrir notre vie spirituelle. En réfléchissant sur leurs ouvrages, nous explorons de nouvelles manières d’approfondir notre relation avec Dieu et de progresser dans notre cheminement vers la sainteté. Saint Jean, dans l’Évangile, nous rappelle que la prière est un puissant moyen pour rester en communion avec Dieu et de recevoir de ses grâces. Chaque page de leurs écrits ressemble à un appel à une prière ardente et à une vie imprégnée de la présence divine. Dans notre quête de spiritualité, chaque œuvre lue devient un appel à s’élever vers le divin, à travers la réflexion et la méditation.
La dévotion dans la chapelle
Dans nos lieux de culte simples ou grandioses, tournons-nous vers Dieu en toute confiance et humilité, sachant qu’il écoute nos supplications avec amour et sollicitude. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, soit une offrande à notre Seigneur et à sa sainte mère, Marie. Que nos moments de prière dans la chapelle soient des occasions de grâce et de renouvellement spirituel, nous renforçant pour faire face à les challenges avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, à qui la Vierge Marie est apparue à Lourdes, nous enseigne l’importance de la prière dans la vie des fidèles et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque page de la Bible lue dans ce lieu sacré, constitue une rencontre avec le divin, une étape cruciale dans le processus de transformation spirituelle. À travers les textes sacrés, chaque fidèle est encouragé à méditer sur la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver consolation et espérance dans la grâce salvatrice qu’elle offre.
L’acte de prier comme médecine pour l’âme
Tel un médecin pour nos âmes, la prière nous réconforte ainsi que nous renforce au cours des périodes de douleur et de désespoir. La prière nous fait souvenir que Dieu est toujours avec nous, même dans les moments les plus sombres de notre existence. En nous penchant vers lui dans la prière, nous découvrons la force intérieure nécessaire pour traverser les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espérance et confiance. La prière est comme une source d’eau vive qui satisfait notre soif spirituelle et, sur notre chemin de foi, nous régénère.
À chaque prière murmurée, à chaque intention portée, nous trouvons un réconfort céleste, une guérison céleste, qui dépasse les limites de notre condition terrestre. Chaque verset de la Bible nous invite à dialoguer avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à recevoir sa grâce transformante.
Un regard différent sur l’acte de prier Marie
L’invocation de Marie représente une coutume étroitement enracinée dans la tradition religieuse catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les croyants à travers le globe. Comme mère spirituelle aimante et intercesseur dévoué, elle est invoquée avec dévotion dans les moments de détresse et de louange. Le chapelet, avec ses mystères méditatifs, dirige les fidèles dans leur parcours religieux, les aidant à méditer sur Jésus, son fils, à travers le prisme de la Vierge Marie. Cette affection envers Marie se manifeste dans les sites sacrés comme le sanctuaire de Lourdes, où les fidèles convergent à la recherche de consolation et de guérison, symbolisant le lien profond entre la foi catholique et la vénération de la Vierge Marie. Les écrits inspirants de théologiens tels que Lelièvre et Hubert fournissent une réflexion précieuse sur l’importance de la prière à Marie et son rôle dans la vie spirituelle des croyants. À travers la lecture attentive de textes de dévotion et des Écritures, les croyants élargissent leur compréhension de la vénération de Marie et cultivent une connexion plus étroite avec Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde marqué par les conflits et les hostilités, l’invocation de Marie est un sanctuaire de tranquillité et d’espoir, appelant chaque personne, quelle que soit sa position dans la foi catholique, à s’adresser à la Sainte Vierge avec confiance et dévotion. Prions donc ensemble, avec un cœur humble et sincère, en saluant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette démarche vers Dieu, chaque croyant est invité à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, sous la conduite du Pape et les précieuses ressources spirituelles fournies par des plateformes comme Aleteia. Par conséquent, avec une humble confiance et un cœur ouvert, élevons notre prière quotidienne vers Marie, lui demandant de nous intercéder, et la grâce de persévérer dans la prière fervente.
Que la prière constitue notre refuge et notre réconfort quelle que soit la situation. Que nous nous inclinions vers Marie, notre mère céleste, avec une foi inébranlable et un cœur ouvert, en ayant conscience qu’elle intercède pour nous devant son fils bien-aimé. Que notre dévotion nous guide dans notre quête de sainteté, nous approchant toujours plus de Dieu et de son amour éternel.
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Petits Poèmes d’Automne/Je ne sais plus par quelle contrée.,Ici.. Suite sur le prochain article.
Liturgie de saint Jean Chrysostome/Proscomidie.,Le texte de l’article.
Les Caresses (Richepin)/Floréal/Sonnet romain.,Ici.
Le Nouveau Testament (Martin, 1861)/Première Épître de Saint Paul, apôtre, aux Corinthiens/VII.,Le dossier.
L’Encyclopédie/1re édition/BARDESANISTES.,Le dossier.
Augustin d’Hippone/Deuxième série/Solennités et panégyriques/Sermon CLXXXVI. Pour le jour de Noël. III. Le Fis de Dieu devenu Fils de l’homme.,L’article ICI.. Suite sur le prochain article.
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