Les jours saints d’obligation constituent l’un des exemples les plus évidents, dans l’expérience catholique ordinaire, de la différence entre doctrine et discipline.
La doctrine peut se développer, se déployer ou même s’éclairer de manière nouvelle, mais elle ne change pas fondamentalement, car elle est liée au dépôt de la foi et à la tradition apostolique. La discipline, même si elle nécessite notre assentiment et notre coopération, peut changer et change en fonction de tout, depuis les préoccupations pratiques et les besoins pastoraux jusqu’à la culture locale. Bien que les jours saints d’obligation, ou jours « de précepte » selon le droit canonique, soient . . . eh bien, obligatoire, le Magistère n’a jamais prétendu qu’il s’agissait d’une question de droit divin ou naturel.
Cela ne veut pas dire que les changements de calendrier ne sont pas incapables de faire scandale. ou confusion parmi les fidèles. Prenons le jour de l’Ascension comme exemple. Depuis le Code de droit canonique (CIC) de 1983, les conférences épiscopales sont autorisées, avec l’approbation du Saint-Siège, à orienter l’observance des jours saints de la semaine au dimanche. Cette autorisation diffère d’une pratique plus ancienne consistant à observer une « solennité extérieure » – répéter une fête en semaine le dimanche suivant pour le bénéfice des fidèles – en ce sens que le canon permet simplement de transférer la fête. Ainsi, depuis au moins 1999, la plupart des provinces ecclésiastiques des États-Unis ont déplacé le jour de l’Ascension au septième dimanche de Pâques.
Ainsi, selon l’endroit où vous allez, aujourd’hui sera soit le jour de l’Ascension, soit simplement le jeudi de la sixième semaine de Pâques. Pour certains catholiques, notamment dans le Nord-Est, au Nebraska et dans l’Ordinariat, aujourd’hui est un jour saint d’obligation. Pour tout le reste du pays, ce n’est pas le cas.
Il y a deux aspects principaux de cette énigme qui méritent d’être notés. Il y a d’abord l’observance des jours saints en général. Deuxièmement, le transfert des jours saints au dimanche.
Sur le premier point, il faut remarquer que le CIC pour l’Église latine institue dix jours « de précepte » en plus de tous les dimanches de l’année. Aux États-Unis, nous n’en avons que six. (L’Épiphanie, la Fête-Dieu, Saint Joseph et Saints Pierre et Paul sont laissés de côté). Au Canada, il n’y en a que deux (Noël et Marie, Mère de Dieu). Il est intéressant de noter qu’Hawaï a la permission de suivre la Conférence du Pacifique en n’obligeant que Noël et l’Immaculée Conception.
Le nombre de jours de fête obligatoires est cependant étroitement lié à la pratique du transfert dans la mesure où certains jours de fête formellement exclus de la liste sont inclus du fait de leur déplacement vers un dimanche : dans notre cas, l’Épiphanie et la Fête-Dieu. (Remarque : diverses autres fêtes peuvent également devenir obligatoires en tombant un dimanche. Par exemple, la Chandeleur, ou la Présentation, n’est généralement pas un jour de précepte, mais si le 2 février tombe un dimanche, il surpasse un dimanche du temps ordinaire. et devient, effectivement, une solennité de précepte.)
Pourquoi, après plusieurs siècles de stabilité du calendrier, les évêques ont-ils décidé de déplacer les grandes fêtes comme l’Épiphanie, l’Ascension et la Fête-Dieu au dimanche ? La plupart des explications publiques depuis les années 1980 se concentrent sur ce grand concept favori de l’Église moderne : les « raisons pastorales ». Mais la pratique actuelle est confuse et contradictoire.
Prenez le Canada, par exemple, où la Conférence semble penser qu’obliger les catholiques à aller à l’église un jour autre que le dimanche est si pénible que cela ne peut être fait que quelques fois par an. Mais si c’est si pénible, on ne voit pas pourquoi les deux jours saints de l’année entière doivent être regroupés en un seul moment entre le 25 décembre et le 1er janvier – et, contrairement aux États-Unis, la fête ayant lieu un samedi ou lundi ne change pas l’obligation.
L’Épiphanie « est » désormais le dimanche entre le 2 et le 8 janvier aux États-Unis, malgré des siècles de culture catholique l’associant au 6 janvier et malgré la tradition des douze jours de Noël, de la Douzième Nuit, du Jour des Rois, etc. on ne sait pas vraiment pourquoi il est fastidieux de demander aux catholiques d’aller à la messe le 6 janvier, mais pas pénible pour eux d’aller à la messe le 8 décembre.
On peut être favorable à la suppression d’un fardeau– c’est-à-dire rendre le jour de la fête non obligatoire. Après tout, ne pas assister à la messe un jour de précepte constitue un péché grave si cela est fait consciemment. J’apprécie le désir pastoral d’éliminer les obstacles inutiles qui empêchent les catholiques de rester en état de grâce ! En effet, le mercredi des Cendres est peut-être la preuve la plus évidente qu’une journée n’a pas besoin d’être obligatoire pour être populaire ou bien fréquentée.
Mais c’est, à mon avis, une chose assez différente de déclarer que, puisque les fidèles sont peu susceptibles (ou incapables, ou peu disposés) d’assister à la messe pendant la semaine, nous devons donc manipuler le calendrier d’une manière qui bouleverse des siècles de dévotion catholique. et la culture populaire par la fenêtre. En fait, ce n’est pas seulement la culture « traditionnelle » qui se perd. Prenez le jour de l’Ascension, qui remplace dans la plupart des endroits le septième dimanche de Pâques. Les rédacteurs du nouveau lectionnaire du Missel de 1970 nous ont donné la même lecture de l’Évangile de Jean pendant les trois années ce dimanche-là ; clairement, ils pensaient que les fidèles devraient entendre la prière du grand prêtre de Jésus dans Jean 17, selon laquelle nous soyons tous un comme lui et le Père sont un. Mais la plupart des catholiques jamais entendez cette lecture à la messe car elle est remplacée par la messe de l’Ascension. De même, le déplacement de l’Épiphanie du 6 janvier au dimanche nous fait généralement manquer la fête du Baptême du Seigneur – ou plutôt, elle est déplacée vers un jour de semaine, où elle est généralement oubliée. Et d’ailleurs, la basilique Saint-Pierre de Rome, qui n’est guère ce que l’on pourrait qualifier de « rigide » de nos jours en matière liturgique, a continué à garder tous de ces fêtes aux dates qui leur sont propres.
Je ne doute pas de l’autorité des évêques, ni du Saint-Siège, pour approuver ces adaptations du calendrier. Vous ne me verrez pas de manière rebelle prétendre célébrer la Fête-Dieu le jeudi après le dimanche de la Trinité. Je pense néanmoins qu’il est grand temps de reconnaître que les remaniements « pastoraux » du calendrier au cours des dernières décennies n’ont servi qu’à diluer davantage l’expérience d’une culture catholique commune. Une observance plus rigoureuse du calendrier ne doit pas nécessairement être difficile (ni même obligatoire). Je pense que la solution la plus « pastorale » serait que les évêques permettent aux fidèles de recevoir le don du calendrier tel que l’Église l’a transmis.
Le Rôle de la Dévotion Mariale
L’invocation à Marie représente un élément crucial de la foi chrétienne, solidement enracinée dans la doctrine catholique depuis des temps immémoriaux. C’est un fondement sur lequel les croyants s’appuient pour trouver réconfort, guidance et intervention dans leur marche envers Dieu. À travers les âges, cette pratique de dévotion a gagné en force par les enseignements de la Bible, les traditions de l’Église, et le modèle des saints qui ont témoigné de leur respect à Marie en tant que bienveillante.
L’accomplissement du Ave Maria
Le Chapelet occupe une place centrale dans la vie spirituelle de un grand nombre de fidèles. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les fidèles se plongent dans les événements de la vie de Jésus et de Marie, renforçant leur connexion spirituelle avec eux. À travers chaque Ave Maria, ils manifestent leur confiance en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son livre sur la vraie dévotion à la Sainte Vierge, encourage les chrétiens à méditer régulièrement sur les mystères du rosaire pour approfondir leur relation avec la Mère de Dieu. Cet antique rituel, transmise de génération en génération, reste un phare spirituel pour ceux qui ont la foi, les aidant à se connecter avec la divine Dame du Ciel.
L’incitation à la prière
Prions ensemble, en tant que frères et sœurs, frères et sœurs, dans l’unité de notre espérance, en Marie, la mère de Jésus. Au sein de notre monde troublé par la guerre et la discorde, recourons à la prière pour trouver pour retrouver la paix et l’harmonie. On peut envoyer des vœux pour la Sainte Vierge en utilisant le formulaire de cette page. Que nos prières montent vers le ciel, comme un hommage agréable par Dieu, afin qu’il guide éclairer nos pas vers le chemin de la vérité et de la justice. L’apôtre Paul nous dans ses épîtres à maintenir une prière incessante, en toutes circonstances, pour que notre connexion à Dieu reste solide et passionnée. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, a la capacité de changer les cœurs et de modifier le cours de l’histoire.
Les leçons du Souverain Pontife
Le pape François, dans ses écrits éclairés, publiés par Bayard, nous rappelle la signification de la prière quotidienne. Par le biais de ses homélies et de ses audiences publiques, il nous incite à développer un lien personnel avec Dieu, en s’appuyant sur la réflexion sur les Saintes Écritures et la pratique du Rosaire. Sa manière d’être d’humilité et de compassion nous inspire à approfondir encore notre prière et à rechercher la présence divine dans chaque aspect de notre vie. Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans son écrit sur la foi chrétienne, nous rappelle que la pratique de la prière constitue le fondement de notre vie spirituelle et c’est par elle que nous sommes unis à Dieu. La prière, transmise par les pontifes successifs, est un phare d’espoir dans les tempêtes, une base solide auquel nous pouvons compter.
Les ouvrages attribués à Lelièvre et Hubert
Au sein de la pratique religieuse, l’église préconise la prière, et durant la prière, les fidèles accomplissent le signe de croix tout en récitant le Je vous salue Marie. Des intellectuels contemporains, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à méditer sur la puissance de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs ouvrages, porteurs de riches enseignements spirituels, nous guident dans notre parcours de la foi et nous encouragent à trouver dans les richesses de la tradition chrétienne pour enrichir notre vie spirituelle. En méditant sur leurs ouvrages, nous découvrons de nouvelles manières de développer notre connexion avec le divin et de grandir dans la sainteté. Saint Jean, dans l’Évangile, nous enseigne que la prière est une puissante voie de demeurer en communion avec Dieu et de bénéficier ses bénédictions. Chaque passage de leurs publications résonne comme un appel à une prière ardente et à une vie emplie de la présence divine. Dans notre quête de connexion spirituelle, chaque œuvre lue devient un appel à aspirer à le sacré, à travers la contemplation et la réflexion.
La pratique de la prière
Dans nos chapelles simples ou grandioses, tournons-nous vers Dieu en toute confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos supplications avec amour et sollicitude. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, constitue une offrande à notre divin Créateur ainsi qu’à la Vierge Marie. Que nos moments de prière dans la chapelle soient des moments de faveur divine et de renouvellement spirituel, nous fortifiant pour faire face à les défis avec audace et foi inébranlable. La sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous enseigne l’importance de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Tout fidèle qui franchit les portes d’une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, constitue une rencontre avec la divinité, une étape cruciale dans le processus de transformation spirituelle. À travers les textes sacrés, tout croyant est invité à contempler la croix du Christ, à réfléchir à son sacrifice, et à trouver consolation et espérance dans la grâce salvatrice qu’elle offre.
La prière comme médecine pour l’esprit
Comme un guérisseur pour nos esprits, la prière nous réconforte ainsi que nous renforce au cours des périodes de douleur et de désespoir. Elle nous fait souvenir que Dieu est toujours avec nous, même dans les moments les plus sombres de notre existence. En nous tournant vers lui à travers la prière, nous découvrons la force intérieure dont nous avons besoin pour traverser les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espoir et confiance. L’acte de prier est comme une rivière vivifiante qui satisfait notre soif spirituelle et qui, dans notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière prononcée, à chaque intention confiée, notre âme trouve un réconfort céleste, une guérison spirituelle, qui dépasse les limitations humaines. Chaque passage des Écritures nous invite à dialoguer avec Dieu, à lui confier nos fardeaux, et à accueillir sa grâce transformatrice.
Un regard différent sur l’invocation à Marie
L’invocation de Marie constitue une pratique profondément enracinée dans le patrimoine catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les fidèles du monde entier. Comme mère spirituelle aimante et intercesseur dévoué, elle est invoquée avec ardeur dans les moments de besoin et de reconnaissance. Le chapelet, avec ses mystères contemplatifs, guide les catholiques dans leur voyage de foi, les encourageant à méditer sur Jésus, son fils, à travers les yeux de la Vierge Marie. Cette dévotion à Marie s’exprime dans les sanctuaires comme le sanctuaire de Lourdes, où les pèlerins affluent pour rechercher réconfort et guérison, illustrant la forte connexion entre la foi catholique et la vénération de la Vierge Marie. Les écrits éclairants d’éminents théologiens comme Lelièvre et Hubert offrent une réflexion précieuse sur l’importance de la prière à Marie et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. À travers la lecture attentive de livres dévotionnels et bibliques, les adeptes approfondissent leur compréhension de la dévotion mariale et nourrissent un lien plus fort avec Marie, notre mère dans la foi. Dans un monde marqué par les conflits et les troubles, l’invocation de Marie est un sanctuaire de calme et de confiance, invitant chaque personne, quel que soit son statut dans la foi catholique-chrétienne, à solliciter la Vierge Marie avec confiance et dévotion. Prions donc en commun, avec sincérité et humilité, en reconnaissant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette démarche de foi, tout adepte est convié à suivre la liste des prières et des intentions du cœur, sous la conduite du Pape et les précieuses ressources spirituelles disponibles sur des plateformes comme Aleteia. Par conséquent, avec un cœur ouvert et une humble confiance, adressons notre prière quotidienne à Marie, lui demandant son intercession affectueuse, et la grâce de persévérer dans la prière fervente.
Que notre dialogue avec le sacré soit notre refuge et notre consolation en toute circonstance. Que nous nous tournions en direction de Marie, notre mère du ciel, avec un cœur ouvert et une foi inébranlable, sachant qu’elle intercède pour nous auprès de son fils bien-aimé. Que la prière soit notre guide sur le chemin de la sainteté, nous conduisant toujours plus près de Dieu et de son amour sans limites.
Bibliographie :
Sainte Parascève.,L’article ICI.. Suite sur le prochain article.
Mémoires posthumes de Braz Cubas/Chapitre 039.,Cliquer ICI.
Les Actes des Apôtres/65.,Le post d’actualité.. Suite sur le prochain article.
La métisse/Chapitre XXIII.,L’article ICI.
Isaac Laquedem/Vol. 3/Première partie/Ceci est mon corps — Ceci est mon sang.,Le post d’actualité.
Dictionnaire de théologie catholique/IMMACULÉE CONCEPTION IV. Dans l’Eglise latine après le concile d’Ephèse. III.Du concile de Bâle au XIXè siècle.,Article complet.. Suite sur le prochain article.
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